REPÈRES

A Saint-Junien en Limousin, dans « la cité du gant de cuir », la maison Agnelle fête ses 75 ans. Elle égrène quatre générations et une histoire de femmes visionnaires.

En 1937, Joseph Pourrichou, directeur des Papeteries du Limousin et arrière grand-père de Sophie Grégoire, aujourd’hui à la barre, crée l’atelier de ganterie Agnelle pour son fils. Guerre oblige, sa femme, Marie-Louise, en tient vite les rênes. Et construit une usine. Le gant n’est plus tendance quand Josie Leroyer, troisième génération, prend naturellement la relève en 1965. Audacieuse et pugnace, elle innove en orientant la fabrication vers le haut de gamme. La battante séduit l’illustre maison Dior et gagne, dans la foulée, la confiance d’Emmanuel Ungaro, Gianfranco Ferre, Hanae Mori, Lanvin, Louis Féraud, Yves Saint Laurent….

Sophie Grégoire, quatrième génération, relève le gant et fait ses classes, dès 1986, au sein de la maison. Visionnaire, elle ouvre, en 1988, une collaboration avec des ateliers aux Philippines – personnel formé à Saint-Junien - pour le label Agnelle. Et affirme sa vocation luxe en gagnant les prestigieuses maisons Balenciaga, Lanvin, Givenchy, Dior, Alaïa, Ralph Lauren, Roger Vivier, Felipe Oliveira Baptista … Son motto : ne jamais déroger à l’idée de fabriquer « comme au temps de son grand-père ». Et ne jamais répondre «impossible » à un directeur artistique. Aussi volontaire et téméraire que sa mère, la cavalière émérite rachète, en 2001, la maison cédée, en 1999, au leader américain du gant, le groupe Wells Lamont. Et prône « un savoir-faire qui s’adapte à la mode, aux nouvelles matières et machines, aux nouvelles technologies ».

En 2011, Sophie Grégoire est décorée des insignes de Chevalier dans l’Ordre National de la Légion d’Honneur, « pour avoir maintenu et transmis les savoir-faire d’excellence qui font la renommée de la France ».

Valeurs : authenticité, créativité et innovation

Agnelle totalise 35 personnes amoureuses de leur métier, entend rester une entreprise française à taille humaine et revendique son ouverture sur le monde : 50% du CA est réalisé à l’export (Russie, Japon, Europe, USA) à travers une distribution sélective. Une centaine de modèles, passés par la haute exigence du laboratoire des matières (aspects patiné, lavé-froissé, poncé, tricotage… avec, en corollaire, le défi de l’indispensable souplesse de la peau), témoignent, chaque année, d’un travail d’excellence, de la vie d’un savoir-faire toujours en effervescence et tourné vers l’innovation. Porteur d’une histoire. La maison muscle la ligne Homme en réponse au marché dynamique et croise la même équation créativité et savoir-faire « maison ». Entreprise performante, Agnelle revendique la fusion du travail de la main avec le contemporain. Agnelle a reçu le label «Entreprise du Patrimoine Vivant » en 2007.

En 1857, Giuseppe Borsalino lance la grande mode du célèbre chapeau signé Borsalino. Au commencement, tout se passe dans un petit atelier qui se transforme par la suite en une entreprise familiale. Au fil des années, l'affaire transmise de père en fils s'agrandit et enregistre un des plus grands succès de tous les temps, avec une renommée particulièrement importante dans les années 1920 et 1930. Le mythe Borsalino est né !

Après plusieurs années difficiles pour la marque, en 1992, la marque est rachetée par la famille italienne Gallo-Monticone qui demeure son propriétaire à ce jour. La nouvelle direction poursuit alors la production des chapeaux en leur apportant une touche de modernité et en prévoyant une extension de la gamme pour un public plus jeune et plus féminin.

En 2007, la célèbre griffe fête ses 150 ans en présentant une sélection de chapeaux, allant des plus anciens aux plus récents.

Diplomée de Stylisme Modélisme à l'Ecole SupdeMod Lyon, Catherine Osti débute sa carrière dans les Ateliers Tailleur Chanel à Paris où pendant 6 ans elle travaille sur les collections Haute Couture.

Catherine crée ensuite sa société et travaille avec de nombreux créateurs (Alexis Mabille, Sébastien Blondin, ...), tout en continuant sa collaboration avec la Maison Chanel pour les défilés Haute Couture.

Forte de son expérience, elle lance sa propre marque autour d'un concept simple : créer un accessoire de mode qui se marie avec toutes les tenues pour sublimer chaque silhouette. C'est ainsi que Catherine crée une collection exclusive de Manchettes Bijoux, un concept de poignets de chemises revisités dans un esprit couture agrémentés de bijoux, dentelle, galons, ...

Cécile Boccara est l'orfèvre des couronnes et accessoires de cheveux. La Haute Couture la sollicite d'ailleurs régulièrement pour ses défilés. Elle a notamment oeuvré pour Lacroix ou Valentino. Ses créations entièrement fabriquées dans son atelier parisien sont à la fois délicates et délicieusement poétiques.

DES BIJOUX POÉTIQUES

Eloïse Fiorentino propose des bijoux délicats et intemporels en métal martelé ou ciselé, aux formes aériennes. Chaque pièce est fabriquée à la main dans son atelier-boutique à Paris. On peut y découvrir des boucles d’oreilles oversize, des sautoirs imposants ou encore de fines alliances réalisées sur mesure en métaux précieux.Issue de l’École de joaillerie de la rue du Louvre, et après quelques années passées auprès du designer Hervé Van der Straeten, son savoir faire transparaît dans ses créations : la technique et la matière sont à l’origine de tout. De la mise en forme du métal pour créer des volumes légers et épurés, au travail de la surface pour mettre en lumière des motifs aléatoires, chaque bijou est unique.

LE SAVOIR FAIRE

J’ai appris à travailler le métal, et ce savoir-faire est mon trésor. Le jour où l’on m’a appris à souder a été magique : j’étais émerveillée par l’étendue des possibilités que cela offrait, par la chimie des matières qui s’assemblent, par le côté inaltérable. C’est un plaisir dès que le paillon brille avant de s’étendre. Il faut être précis, attentif, il y a un dosage à respecter entre la puissance du feu et la quantité de matière à chauffer.

La technique et la matière sont à l’origine de tout : je mets en forme le métal, je le sculpte, je cherche la courbe, le mouvement qui va représenter au mieux ce que j’ai en tête. J’utilise du métal en fil ou en plaques très fines, ce qui me permet de créer des bijoux en volume, des boucles d’oreilles géantes ou d’énormes sautoirs.

Je travaille sur l’équilibre le mouvement et l’articulation, le positionnement sur le corps. J’aime que le bijou ne soit pas figé, que les différents éléments qui le composent interagissent, qu’il évolue au gré de nos mouvements.

La pureté des formes que j’aime se retrouve dans la nature où tout y est léger, subtil et incertain. Je ne cherche pas la perfection, j’aime que le geste transparaisse dans mon travail, qu’il me guide.

La Ligne rouge
 par Yves Mirande

“J’ai juste envie de m’exprimer avec justesse”.

Humilité et créativité sont deux mots qui qualifient ce passionné. En quelques années – après le studio Berçot – Frédérick Foubet Marzorati s’est forgé une solide expérience auprès de Stéphane Kelian, Christian Louboutin et  Catherine Sartore avec laquelle il crée les collections depuis plus de trois ans. Déterminé est un terme qui sied bien à Frédérick qui lance sa marque presque éponyme, Fred Marzo. Choix du nom? Origine italienne par sa maman, diminutif mais aussi car marzo signifie mars en italien, son mois de naissance.

Son inspiration? Le vintage retravaillé, comprendre un savant mélange d’élégance, de contemporain, de sophistiqué. Il créé des “souliers”, changement total de paradigme qui induit la qualité, la rareté et l’attention apportées à la confection de ses modèles. Ses matières sont nobles, souples et belles. Agneau plongé, velours, python, croco, serpent d’eau, etc. Tous les produits sont de fabrication Française, une exigence de qualité qui fait que “monté fini main” est gravé sur le cuir de la semelle. Outre le style déjà identifié, une ligne rouge – continuité de la couture iconique des bas – sera cousue sur le contre fort et sur le talon.

En 2003, Freya Rose inaugure sa propre ligne de chaussures de mariée.

Elle apporte un soin tout particulier à ce que ses souliers soient fabriqués par les meilleurs artisans italiens et dans les matériaux les plus prestigieux. Elle se plait à jouer avec les codes les plus raffinés de la couture en utilisant de la nacre, des perles d’eau douce, de la dentelle Chantilly Française…

Freya parcourt le monde à la recherche de nouveaux matériaux précieux et inattendus qui rendent ses créations uniques et exclusives.

UN LUXE DURABLE ET DESIRABLE

Pour la première fois dans l'histoire de la joaillerie française, Erwan Le Louêr, fondateur de JEM, révolutionne les codes de production du bijou.

JEM est née à la suite d'une rencontre sur des mines d'extraction d'or en Colombie entre Erwan Le Louêr et les fondateurs du premier programme pilote d'extraction éthique de l'or Oro Verde. Animé par la conviction que luxe et développement durable peuvent parfaitement s’unir, Erwan Le Louêr décide de Créer en 2007 la première marque française de joaillerie éthique.

La marque est lancée en juillet 2009 chez Colette à Paris .Elle révolutionne les codes de la joaillerie en intégrant le développement durable à toutes les étapes du cycle de vie du bijou.

JEM s'engage auprès de communautés artisanales pour construire avec elle des relations commerciales justes et solidaires. JEM a aussi choisi de soutenir plus spécifiquement les femmes au sein des villages miniers. L'objectif? Accompagner leur désir d'émancipation sociale en finançant des actions concrètes sur les mines d'extraction. Ce programme est développé en partenariat avec l'association péruvienne "Red Social" à qui JEM reverse 3% du prix de chaque bijou vendu.

Du dessin initial à la pièce finale, tous les métiers traditionnels de la joaillerie mettent leur talent et leur expertise au service de la marque, pour donner naissance à des bijoux entièrement fabriqués en France dans le respect de la charte JEM. Selon Erwan Le Louër, "Le bijou est un achat plaisir, un achat de séduction il se doit à mon sens d'être d'autant plus respectueux dans sa réalisation".

C’est sur les bancs de la faculté d’histoire de l’art et de la sculpture à Baltimore que Jennifer Behr a commencé à faire à la main des accessoires de cheveux mais c’est officiellement en 2005 que Jennifer lance officiellement sa marque

De ces débuts, elle garde le goût du travail artisanal empreint de patience et de passion c’est pourquoi ses collections sont toujours réalisées à la main à New York même, dans son studio et dans des ateliers de Baltimore ou Manhattan.

Depuis, ses collections de bandeaux se sont enrichies de ceintures délicatement brodées, de tiares et autres couronnes de fleurs en métal, de voilettes et de fleurs de soie. Elle se plaît à mixer tous les styles et toutes les matières : strass Swarovski sertis de métal noir ou brodés sur de délicates mousselines, des turbans en satin duchesse ou bandeau de cuir cloutés…

Son raffinement et cette grande créativité ont faits d’elle la marque favorite des rédactrices et des célébrités telles Charlize Theron, Helena Christensen, Alexa Chung, Hilary Duff, the Fanning sisters, Lady Gaga, Maggie Gyllenhaal, January Jones, Jennifer Lopez, Leighton Meester, Katy Perry, Natalie Portman, Nicole Richie, Rihanna, Mara Rooney, Keri Russell and Liv Tyler….. et la liste est encore très longue !

Les créations de Jenny Packham conjuguent à merveille style glamour, luxe et savoir-faire raffiné. Puisant ses inspirations dans le Paris des années 30 et le mouvement Art Deco, elle excèle dans l’art du Modern Vintage. Les fashionistas et les plus belles actrices telles qu’Angelina Jolie, Kate Winslet, Diane Kruger ne se sont d’ailleurs pas trompées en adoptant ses plus belles créations de robes ou de bijoux pour leur Red Carpet. Elle s’ est également rapidement imposée dans le monde du mariage grâce à son approche audacieuse du style, de la couleur et surtout des accessoires auxquels elle accorde une place prédominante. Enfin,  elle ne s’autorise aucune concession sur le choix de ses matériaux offrant ainsi des accessoires de très grande qualité.

Karine Arabian est née et a grandi à Paris. Sa vocation pour la création de mode a été nourrie par son attachement pour son grand-père bottier. Après une formation en style au Studio Berçot, elle enrichit son expérience en créant des bijoux pour les sociétés Swaroswki et Chanel. Son talent est remarqué.

Elle est lauréate en 1993 du Grand Prix de Hyères dans la catégorie Accessoires. En 2000, elle choisit de créer la marque Karine Arabian. Ses modèles se distinguent par un design subtil, puissant et très personnel. En 2004, elle est l’invitée d’honneur de la Fashion Week de Moscou.

L’année 2007 est l’Année de l’Arménie en France : à cette occasion, l’exposition « Karine Arabian et les Arméniens de la Mode » est organisée au Musée de la Mode de Marseille. Son travail est unanimement salué. En 2011, elle démarre une série de collaborations avec des artistes contemporains. L’artiste Julie Legrand réalise deux œuvres pour le flagship de la marque rue Papillon.

La photographe et artiste Natacha Lesueur réalise la campagne Printemps-Eté 2013. Passionnée et fine connaisseuse d’art contemporain, d’architecture et de design, Karine Arabian est une créatrice libre et sincère. Ses collections reflètent son inspiration poétique et la richesse de ses explorations artistiques.

Les bijoux de tête sont au coeur de la mode aujourd'hui mais ils font partie de nos vies depuis toujours ! Barrettes, pics à cheveux, headbands, serres-têtes, pinces, peignes, couronnes de fleurs, coiffes en tous genres viennent habiller les coiffures des femmes depuis l'antiquité. Symbole de féminité, l'accessoire cheveux est également un marqueur social qui indique à quel milieu appartient la femme qui le porte. Aujourd'hui, le bijou de cheveux est accessible à toutes les femmes et à tous les portefeuilles ! Rock, romantique, retro, bohème ou habillé, l'accessoire cheveux se porte pour toutes les occasions : mariage, soirée et même juste pour se sentir belle au quotidien. La Maison des cerises de Mars vous propose de découvrir ses collections d'accessoires de cheveux qui sauront vous séduire.

Le travail de Ligia rejoue le postulat Moderne en particulier celui du Bauhaus. Basé sur cet idéal, elle ambitionne de travailler avec des matériaux pauvres de l’industrie mélangés aux codes du luxe. « Mon travail, c’est Coco Chanel et MAX BILL en ballade dans une Matra 530 personnalisée par SONIA DELAUNAY.»

Parmi ses premiers clients, Ligia Dias compte les galeries Lafayette et surtout Comme des Garçons.Cette première collaboration marquera le début d’une longue série de collaboration plus riches les unes que les autres : en mars 2007, pour le 10^e anniversaire de la boutique COLETTE, en 2009 avec Repetto, en 2010 à l’occasion du lancement chez Colette du livre Fashion jewellery : catwalk and Couture. A cette même période, elle imagine toujours pour Colette une installation remarquable et exclusive intitulée « Nothing to lose, crocodile ». Depuis 2011, elle met son talent raffiné et subversif au service de la maison Balenciaga pour qui elle dessine lunettes et gants pour homme.

Le travail de Ligia Dias lui vaut également de multiples distinctions. En2009, elle reçoit le prix d l’Andam. En 2011, elle est invitée pendant 3 mois à la Villa Kujoyama à Kyoto, une très belle distinction pour une artiste européenne et participe pendant la Fashion Week à Paris à l’exposition « Le petit salon des créateurs » initié par le magazine Vogue.

LITTLE PEPITE est née d’un constat simple : l’orpaillage sauvage laisse derrière lui  chaos, déforestation et pollution au mercure tandis qu’à l’autre bout du monde, de l’or dort dans nos coffres et tiroirs.

Les créateurs de LITTLE PEPiTE se sont retrouvés autour d’un même rêve : concrétiser le principe de « joaillerie durable ».

Réalisés exclusivement avec de l’or recyclé, les bijoux LITTLE PEPITE offre à ce précieux métal une deuxième vie : transformé, affiné, il s’inscrit ainsi dans une démarche éco-citoyenne.

Les bijoux LITTLE PEPITE en or recyclé 18 carats offrent un raffinement minimaliste. Les formes sobres et pures évoquent la nature que la marque souhaite préserver et mettent en lumière les pierres précieuses telles le rubis, le saphir, le diamant brut et noir, l’émeraude et les perles d’eau douce.

Cette marque propose une généreuse collection d’accessoires de mode en émail: bijoux et accessoires cheveux, mais aussi de magnifiques foulards inspirés de l’une des grandes passions de la créatrice: la photographie!

Little Woman Paris insiste sur le caractère « made in France » et le « fait main » de toutes ses pièces, mais aussi sur les matières et les couleurs exclusives qui sont choisies avec le plus grand soin. C’est proche de Paris, dans un environnement calme et reposant face au bois de Vincennes, que se trouve l’atelier de Little Woman Paris, sous les toits en pleine lumière.

Catherine Renk trouve ses inspirations dans la nature, le monde qui l’entoure, mais également dans ses voyages qui enrichissent sa palette de couleurs et de styles!

La Maison Guillet, créateur de fleurs d'Art à Paris depuis 1896, a rejoint en 2006, les 7 maisons " Métiers d'Art " appartenant à Chanel.

Dès sa création, la Maison Guillet a fleuri les vitrines des boutiques parisiennes les plus prestigieuses et a continué de développer ses compétences en travaillant tant pour le monde de la décoration que pour celui de la mode.

En effet, la Maison Guillet accessoirise depuis plus de 20 ans les collections de Haute Couture et de Prêt-à-porter, créant chaque saisons les modèles des plus classiques au plus extravagants imaginés par les créateurs.

Aujourd'hui, la Maison Guillet continue son activité de collaboration étroite avec les décorateurs d'intérieur et les designers pour la publicité, l'événementiel le théâtre ou le cinéma.

Depuis plus d'un siècle, les " fleuristes " de la Maison Guillet reproduisent et interprètent le monde végétal grâce aux plus de 10 000 matrices de pétales, de fleurs et de feuilles qui sont autant de fleurs, se plaçant dans l'univers du luxe comme un incontournable partenaire.

Depuis 1936, date de sa création par Auguste Michel, La Maison Michel réalise les chapeaux les plus inattendus pour les prestigieuses maison de couture. Pierre Cardin, dans les années 1980, est le premier à adopter les modèles en paille cousue. Suivront Dior, Givenchy, Yves Saint Laurent. Plus tard, Karl Lagerfeld, Jean-Paul Gaultier, Yohji Yamamoto, Christian Lacroix, Kenzo, et bien d’autres trouveront eux aussi à qui demander parfois l’impossible, une paille rarissime, une maîtrise du satin, du velours, du feutre ou du cuir. En 1996, soucieux de pérenniser l’activité de cette prestigieuse maison d’art, Chanel fait l’acquisition de la Maison Michel . Cette association offre à la Maison Michel l’élan nécessaire pour perpétuer son savoir-faire mais également lancer sa marque en propre et notamment grâce à Laetitia Crahay. A la fois responsable accessoires et bijoux de Chanel et directrice artistique de la Maison Michel depuis 2006, elle imagine des collections très contemporaines de chapeaux, accessoires et bijoux de tête, aux  variations des plus inattendues et pleines de poésie, sur les thèmes du chapeau de paille, de la capeline et du béret, des chapeaux de pluie, des bonnets, des casquettes…

Michel Vivien aime les femmes, les fleurs et vogue à travers les saisons en narguant le temps qui passe. À vingt ans et des poussières l'élève d'Alechinsky dessine ses premiers modèles pour Pucci Verdi. Warhol était passé du dessin de soulier à l'art en série, lui, créera des chaussures … à tomber. De défits en contrats, pour Carel, Michel Perry, Charles Jourdan, Sergio Rossi, Lanvin … il crée les plus belles chaussures pour les plus belles femmes. Le spectaculaire de la couture le prend, il signe pour les défilés d'Alexander McQueen chez Givenchy, John Galliano chez Dior, et accompagne Yves Saint-Laurent dans son ultime révérence. Pas en reste, Michel Vivien crée Michel Vivien, la marque. Sensuel et pas conceptuel, Michel Vivien dessine à l'envie et envisage la chaussure comme le trait d'une union réussie entre la tradition et l'audace de son temps.

Après des études à Esmod, Philippe Roucou fait ses premiers pas dans la mode avec Etienne Brunel au côté duquel il crée des robes dans des matériaux inattendus tels que du bois, du papier mâché ou encore du miroir. Ce goût de l’inattendu et du décalé deviendront vite la signature de Philippe. En 1992, il réalise des sacs à main pour son amie Miki Mialy. Il décide alors de créer sa marque et élabore petit à petit sa propre technique de travail. Il confectionne des sacs en volume et non plus à partir de patronages plats. Le succès est immédiat.

Dans un esprit résolument contemporain, Philippe nous offre des créations délicieusement empreintes de glamour rétro. A l’instar d’un tailleur, il sculpte les cuirs les plus fins pour créer des volumes parfaits. Au-delà de ses volumes, il pousse son perfectionnisme jusque dans ses choix de cuirs rares et précieux et ses couleurs judicieusement décalées.

Les sacs Philippe Roucou sont terriblement contemporains et pour autant leur glamour rétro en font des trésors intemporels à porter de jour comme de nuit.

C’est en Mai 2006 que la marque ROCIO, du prénom de la créatrice, voit le jour. Son credo : « créer des collections au design exclusif qui ramènerait la mode dans le monde des Arts avec un grand A ».

Depuis sa création, Rocio n’a cessé de grandir au point qu’en à peine 6 ans, la marque est présente dans plus de 40 pays. Les acheteurs les plus réputés ont en effet  immédiatement su reconnaitre la créativité, la qualité et le luxe raffiné des sacs ROCIO.

Cette  enseigne basée en Ecosse propose des sacs du soir et des minaudières délicatement sophistiquées réalisées dans un souci évident de qualité et de respect des savoir-faire. Il ne faut pas moins de 19 opérations et environ 4 semaines pour réaliser une seule de ces merveilles. C’est également dans le choix de ses matériaux que la marque se distingue. Elle a en effet choisi d’utiliser du bois d’acacia issu de forêts  éco-durablement gérées qu’elle pare de crocodile, de python, de nacre, de laque ultra brillante ou bien encore de coquillage délicatement craquelé.  Elle porte également une attention toute particulière à ses finitions, jusque dans le choix parfait de la nuance de l’or des chaînes et des fermoirs, sans parler des doublures en cuir velours.

De jour pour jouer la sophistication jusqu’à la nuit où chaque sac ROCIO devient un délicieux écrin. L’addiction à ces trésors précieux ne vous quittera plus… De nombreuses clientes ont déjà céder à la tentation de les collectionner.

C’est peut-être sur un coup de folie ou grâce à une intervention divine que Rupert Sanderson a décidé de mettre fin à une désastreuse carrière de publicitaire pour se former à l’art de réaliser des souliers auprès du Cordwainers College à East London.

Il fait ses premières armes auprès de Sergio Rossi puis de Bruno Magli et c’est en 2001 qu’il décide de fonder sa propre marque. « less is more » sont ces maitres-mots : des lignes pures et des volumes qui mettent en valeur le pied, allongent la jambe et donnent aux femmes le sentiment d’être sexy. C’est en jouant avec les matières, les formes, les talons, les cuirs et les finitions que Rupert Sanderson trouve son inspiration.

En 2006, soucieux de préserver et de pérenniser le précieux savoir-faire et la complicité qu’il a su construire avec son façonnier,  Rupert Sanderson décide de devenir actionnaire majoritaire de l’usine italienne qui fabrique ses souliers. Une preuve supplémentaire de son attachement à la qualité de ses produits.

En 2008, lors des British Fashion Awards, il reçoit le Prix du meilleur créateur d’accessoires. En 2009, c’est au tour du magazine ELLE, après consultation d’un jury constitué de professionnels mais aussi d’amateurs et de potentielles clientes, de lui décerner le prix du meilleur créateur d’accessoires de l’année. En 10 ans de carrière Il a également su gagner le cœur de nombreuses célébrités : l’inénarrable Kate Moss, Keira Knightley, Kate Middleton, Emma Watson et celle qui nous touche peut-être le plus Lily Allen qui a choisi d’être en Rupert Sanderson pour son mariage avec Sam Cooper en Juin 2011.

Créée par l’artiste Sylvia Toledano, la marque éponyme a vite rencontré un grand succès auprès de la presse française et internationale grâce à ses précieuses minaudières aux milliers de cristaux Swarovski entièrement réalisées à la main. De véritables œuvres d’arts porteuses de messages de paix, d’amour et de spiritualité, et toujours empreints d’humour et de poésie. Aujourd’hui, la marque Sylvia Toledano nous séduit également avec sa collection de bijoux qu’on aime porter, bien sûr, mais que l’on se plaît aussi à toucher et à regarder tels des talismans précieux. Labradorites, lapis lazuli, cornalines, œil de tigre ou black quartz, la créatrice nous entraine dans le monde magique des pierres dont les noms semblent porter un secret.  

La société Valérie Valentine est née à Paris en 2001. Spécialiste de la maroquinerie de luxe, sa fondatrice, Valérie Valentine, lance alors une collection d’accessoires haut de gamme pour cheveux en cuir, matière de prédilection à laquelle elle ajoute rapidement les cristaux Swarovski.

La maison Valérie Valentine crée rapidement ses propres collections, désormais diffusées dans la plupart des pays européens (France, Angleterre, Suisse, Espagne, Italie,), en Russie, ainsi qu’en Corée. Et ce, à travers un réseau de points de vente variés selon les pays : boutiques de détail (accessoires, bijoux), grands magasins, boutiques d’aéroport, salons de coiffures...

Chaque collection compte quelque 60 à 80 références, la gamme des produits s’étant élargie au fil du temps : bandeaux, serre-­têtes, barrettes, pinces, chouchoux, élastiques, peignes, bibis mais aussi bracelets, porte-­clés, porte‐cartes, protège‐passeports et pochettes du soir.

En 2010, la maison Valérie Valentine a ouvert une boutique en propre, dans le Marais, à Paris. Véritable écrin de la collection, cette boutique propose également à ses clientes un service de commandes spéciales, notamment pour les mariages.

Dans son atelier parisien, où chaque pièce est réalisée à la main, Valérie Valentine perpétue ainsi la tradition d’un savoir‐faire artisanal de luxe.